La philatélie

Je vais vous raconter la petite histoire des premiers timbres. Sachant avant cela que je collectionne ces petits bouts de papier depuis presque trois ans, mon cher et tendre m'ayant beaucoup fourni (en particulier les timbres qui viennent d'Allemagne, mais aussi de toute la France) et j'en ai aussi beaucoup trouvé en écumant les foires au timbres et autres événements de ce genre.

Je collectionne surtout les timbres de France, mais j'ai aussi beaucoup de timbres d'autres pays (pour exemple : Belgique, Allemagne, USA, Canada, Hongrie, ...).

Je vais donc vous raconter les origines du timbre, en plusieurs parties, parce que sinon ça fait long.

Vous pouvez me poser vos question (je suis un peu plus calée que pour le tir à l'arc ^^)

Jusqu’à l’apparition du premier timbre-poste, le système d’affranchissement du courrier reposait sur un principe relativement complexe : le destinataire devait régler le courrier qu’il recevait en fonction de son poids et de la distance parcourue. L’expéditeur, quant à lui, n’avait rien à payer, le règlement en « port payé » (par l’expéditeur au moment de l’envoi) étant considéré, dans les usages, comme une offense au destinataire puisqu’il mettait en doute sa solvabilité.

Une tarification simplifiée

Ce système d’affranchissement compliquait considérablement le calcul de la taxe à payer. L’accroissement du nombre de plis distribués (passé de 45 millions en 1821 à plus de 120 millions en 1848, en France) rendait en effet le critère de tarification peu commode.
De plus, le paiement en port dû était l’occasion de multiples fraudes. Aussi certaines personnes peu scrupuleuses écrivaient-elles leurs messages directement sur l’enveloppe pour que le destinataire puisse les lire sans avoir à régler quoi que ce soit.
En 1837, un haut fonctionnaire écossais, Rowland Hill (1795-1879) lance l’idée d’une tarification simplifiée, en proposant un prix unique d’un penny pour la lettre simple, quelle que soit la distance parcourue.
Il assortit ce nouveau système d’une valeur d’affranchissement conventionnelle sous la forme d’une petite vignette attestant le paiement par l’expéditeur au moment de l’envoi : le premier timbre-poste est né.
Emis en Angleterre le 6 mai 1840, le black penny est illustré par le profil de la reine Victoria. Depuis lors, la Grande-Bretagne, émettrice du premier timbre-poste, est le seul pays autorisé à identifier ses vignettes d’affranchissement par le portrait du monarque régnant.

Touriste Messages : 54 Date d'inscription : 21/08/2009 Age : 39

sympa le passe temps , chacun son truc . Very Happy

Eh oui ... Mon petit frère se moque de moi et dit que c'est les vieux qui collectionnent les timbres ^^

En même temps c'est mon p'tit frère, il me vénère pas lol

Admin Messages : 85 Date d'inscription : 21/08/2009 Age : 35

J'ai été collectionneuse un temps mais j'ai arrêté. Je collectionne les pièce euros étrangères maintenant Very Happy

Bon, cette fois, voici la fin du texte. Vous n'êtes pas obligés de tout lire ^^. Laniyal, qu'as-tu fait de tes timbres maintenant que tu collectionnes les pièces ?

Un succès immédiat

Face à l’enthousiasme suscité par le black penny, d’autres pays décident de suivre l’exemple de la Grande-Bretagne. Dès 1843, le Brésil met en vente une série de timbres surnommée « œil-de-bœuf », dans laquelle les valeurs, inscrites dans un cercles, occupent tout l’espace de la vignette.
Le Brésil se distingue alors des autres Etats en refusant d’illustrer ses timbres par l’effigie de l’empereur Pedro II, pour ne pas entacher son image lors de l’oblitération (tampon apposé sur le timbre pour éviter sa réutilisation).
En juillet 1847, quelques Etats fédérés des Etats-Unis adoptent à leur tour ce nouveau mode d’affranchissement, limité toutefois à certaines villes. D’une valeur de 5 cents, le premier modèle représente le politicien et physicien (inventeur du paratonnerre) Benjamin Franklin (1706-1790). Quant au second timbre, d’une valeur de 10 cents, il est à l’effigie du premier président des Etats-Unis, Georges Washington (1732-1799).
Des émissions cantonales sont réalisées en Suisse, d’abord dans le canton de Zürich, en 1843, avec un timbre illustré du chiffre 4, puis à Bâle, et enfin dans le canton de Genève, avec le « double Genève », orné du blason de la ville.

En 1850, de nombreux pays européens suivent le même exemple. A l’image de la Belgique, l’Espagne émet des timbres portant l’effigie de la souveraine régnante, la reine Isabelle II, à plusieurs valeurs faciales, mais de même couleur, bleue. Alors colonie espagnole, Cuba édite son premier timbre en 1855, en reprenant le modèle espagnol.
De même, l’Empire autrichien lance sa propre valeur en juin, pour la diffuser dans les territoires contrôlés. L’Etat choisit alors de l’orner des armoiries des Habsbourg. Les colonies britanniques suivent l’exemple de la métropole, en émettant des timbres à l’effigie de la reine Victoria. L’Île Maurice émet le « Maurice bleu » ou « penny bleu », dès 1847.
L’histoire veut qu’il soit émis pour affranchir les invitations d’une lady à son bal. Le dominion britannique qu’est alors le Canada émet, quatre ans plus tard, des timbres illustrés de trois motifs différents : le prince Albert, la reine Victoria et … un castor.

Admin Messages : 85 Date d'inscription : 21/08/2009 Age : 35

Sympa l'histoire du timbre merci Lodidy !

J'ai conservé mes timbre dans un album. J'ai des neufs et des oblitérés.

Alors aujourd'hui, j'ai envie de vous montrer les trois premières pages rangées de l'un de mon album (oui, parce que sinon ils sont en vrac en attendant que je les range). Pour voir les photos en plus grand, cliquez sur les petits CliC, sous les images.

Vous vous demandez sûrement pourquoi je vous les montre. Eh bien, tout simplement pour vous montrer qu'un timbre n'est pas qu'un bout de papier avec une Marianne dessinée dessus.
Ils ne sont pas spécialement classés, j'essaie juste de mettre les collections ensemble, comme vous pourrez le voir sur la page trois, avec les antiquités, les petites vaches, Tintin (je les ai tous), Harry Potter (ceux-là aussi), le thème des vacances, Cubitus et Le Chat (de Geluck).

La philatélie 00110

CliC CliC CliC